Pourquoi fait-il ça ?
Il arrive à l’âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu’il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu’il ne suit pas vos règles. Il peut aussi tout simplement se livrer à des expériences en observant vos réactions selon les situations : il teste à la fois le monde qui l’entoure et… l’autorité !
Comment réagir ?
Pour commencer, ne laissez jamais passer une provocation sans rien faire : un enfant a besoin de sécurité et de fiabilité, les règles font partie de son cadre affectif, si vous lui fixez des règles et que vous ne veillez pas à ce qu’il les respecte, il ne comprendra pas. Certaines bêtises peuvent vous faire rire : attention, il risquerait de recommencer et ne comprendrait pas que vous vous fâchiez juste après. Regardez-le droit dans les yeux et dites-lui calmement, avec un air très sérieux, que vous n’êtes pas content(e) de ce qu’il vient de faire / dire. Prenez garde de ne condamner que la bêtise et jamais l’enfant en lui-même, par exemple, ne dites pas « tu es une vilaine fille » mais « je suis très déçu(e) que tu aies fait ça ».
Un cas à part…
Certains enfants provoquent leurs parents pour attirer leur attention, par exemple suite à la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur. Cette situation est très particulière. Il faut lui montrer que vous l’aimez toujours autant, sans pour autant devenir plus laxiste sur les bêtises qu’il peut se permettre. En cas de provocation, vous pouvez, comme dans le cas précédent, parler à votre enfant les yeux dans les yeux, en lui disant « je ne comprends pas que tu fasses de telles bêtises, je sais que tu es très gentil normalement, pourquoi tu as fait ça ? ». En tenant un tel discours, vous n’enfermez pas l’enfant dans ses mauvaises actions, vous reconnaissez qu’il est normalement « quelqu’un de bien » et lui montrez ainsi que vous l’aimez toujours. Cela permet d’éviter le sentiment qu’un autre enfant de la famille est préféré (« de toute façon c’est toujours moi qui me fait gronder ! ») montrez-lui que vous condamnez sa bêtises, mais ne soyez pas rancunier(e) (si vous punissez votre enfant, à la fin de la punition la bêtise est oubliée, on n’en parle plus !)